1
aint est un homme que Dieu a mis à part par grâce
pour qu’
il serve. Mais très vite on étend l’appellation de saint à ceux qui pa
2
e à ses propres mensonges ? Peut-être juste assez
pour qu’
ils vous aident3 — mais jamais au point d’oublier la vérité qu’on dési
3
ait d’abord qu’ils se soient délivrés d’eux-mêmes
pour que
ce mot, ce geste, soient possibles. C’est d’Armande surtout qu’on les
4
r un Dieu. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra :
pour que
cela eût un sens, il faudrait être sûr de n’avoir pas la tête en bas
5
ui offrit immédiatement un fauteuil et un violon,
pour qu’
il en joue, au printemps, s’il savait … R.S.V.P. À Max-Marc-Jean
6
: « Je suis né pour la mort. » Il fait assez beau
pour que
s’ouvre ce cœur de l’après-midi, comme un camélia de tendre orgueil.
7
lle gémir. Une certaine résistance est nécessaire
pour que
la force se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence,
8
e promenade où il y avait juste assez de passants
pour qu’
on la sentît déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais q
9
vante Bettina, rêvé sans doute assez profondément
pour qu’
aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne soit pas seulement un
10
on s’étonne qu’il ait fallu plus d’un demi-siècle
pour qu’
une telle interprétation voie le jour. Cela pourrait donner lieu à de
11
désintéressé. C’est un extrême, un pic trop élevé
pour qu’
on y puisse vivre, c’est l’impossible. Mais justement, la gloire de M.
12
s choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir
pour qu’
il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vaincus, les
13
ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué
pour que
je ne montrasse plus aucune velléité d’originalité. Mais pour être re
14
première réponse fut : Il faut que ce soit vrai,
pour que
la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C’était découvrir not
15
x-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’esprit
pour qu’
il pût se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ress
16
e, avouez-le, que juste la spontanéité nécessaire
pour que
ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien gr
17
faut de l’histoire, et de l’instruction civique,
pour qu’
on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès
18
dérable de leçons, et le plus longtemps possible,
pour qu’
on n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. P
19
ps de se rendre compte que tout cela est absurde.
Pour qu’
on n’ait pas le temps d’écouter la nature qui répète par toutes ses vo
20
voix, d’un milliard de façons, que c’est absurde.
Pour qu’
on n’ait pas le temps de découvrir la Liberté9, parce que celui qui l’
21
évolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins
pour que
l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils fo
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s choses qu’on ne comprend pas, la prière du soir
pour qu’
il fasse beau demain, Michel Strogoff et Rémy un fils de vaincus, les
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ans de ce régime, on m’avait suffisamment rabroué
pour que
je ne montrasse plus aucune velléité d’originalité. Mais pour être r
24
première réponse fut : Il faut que ce soit vrai,
pour que
la démocratie prospère et étende ses conquêtes. C’était découvrir not
25
x-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’esprit
pour qu’
il pût se dégager de leur empire. Mais on avait brisé en nous ces ress
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e, avouez-le, que juste la spontanéité nécessaire
pour que
ça ne soit pas une lourde farce. Ces exagérations ne sont pas bien gr
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faut de l’histoire, et de l’instruction civique,
pour qu’
on sache à quoi cela rime. Ensuite, il faut une discipline sévère dès
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dérable de leçons, et le plus longtemps possible,
pour qu’
on n’ait pas le temps de se rendre compte que tout cela est absurde. P
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ps de se rendre compte que tout cela est absurde.
Pour qu’
on n’ait pas le temps d’écouter la nature qui répète par toutes ses vo
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voix, d’un milliard de façons, que c’est absurde.
Pour qu’
on n’ait pas le temps de découvrir la Liberté 9, parce que celui qui l
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évolution scolaire ; car il ne faudrait pas moins
pour que
l’école rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils fo
32
ux communs. Mais il s’en faut, hélas, de beaucoup
pour que
la majorité des électeurs les considèrent comme tels. Et je ne me tie
33
vignes, à peine détachée du flanc de la colline,
pour que
les vents ne l’emportent pas. L’après-midi est immense. Nous buvons d
34
urité — mais ceux-là difficilement traduisibles —
pour que
nous puissions contempler l’ensemble de l’œuvre de Hölderlin : l’insp
35
couent leurs cheveux et tendent les bras en riant
pour qu’
on les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine, comme les a
36
re qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent
pour qu’
une réponse valable pût être esquissée. Car, avouons-le, du fait même
37
-ils ? Car il faut qu’un idéal ait « pris corps »
pour qu’
il devienne « applicable ». On ne crée rien de vivant avec ce qu’on a,
38
t les mille petites souffrances de la souffrance,
pour qu’
une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivion
39
soi et de n’en découvrir que juste ce qu’il faut
pour qu’
elles puissent être de quelque avantage aux autres11… L’homme n’est pa
40
. Il suffit d’un Léon Daudet, d’une Marthe Hanau,
pour que
l’on sente toujours vigilante la terreur bourgeoise. Matraques et rev
41
ste à envelopper la violence d’assez de mensonges
pour que
le bourgeois ne se rende plus compte de sa responsabilité, de sa comp
42
ntenant, de préparer une Révolution assez totale,
pour que
de telles erreurs n’y puissent trouver place. Rappelons deux principe
43
ions Candide d’avoir poussé les choses assez loin
pour que
la seule « réaction » possible de tout ce qu’il y a d’honnête dans so
44
idéal » que nous avons à lutter hic et nunc, mais
pour que
les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux
45
toutes les conditions théoriques prévues par Marx
pour qu’
une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chef
46
e promenade où il y avait juste assez de passants
pour qu’
on la sentît déserte ne me proposait qu’une frileuse nostalgie. Mais q
47
dans un suprême délice de libération, une prière
pour que
l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard
48
naissent en moi. Cependant que l’autre, trop vite
pour que
j’aie pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et
49
is les jeunes filles sont parfois trop émouvantes
pour qu’
on ose les embrasser. — Je tenais sa main, — ho ! qui l’a retirée des
50
vignes, à peine détachée du flanc de la colline (
pour que
les vents ne l’emportent pas), un beau nid de poète : car demeurer ic
51
couent leurs cheveux et tendent les bras en riant
pour qu’
on les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine, comme les a
52
vante Bettina, rêvé sans doute assez profondément
pour qu’
aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne soit pas seulement un
53
Étranger. On a laissé sa photo dans ma chambre, «
pour que
vous ayez une compagnie ! », dit sa mère, avec un clin d’œil. C’est u
54
ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir
pour qu’
on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, co
55
e a rapidement noué son collier à mon poignet : «
pour que
je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch S
56
dans un suprême délice de libération, une prière
pour que
l’amour soit bien-aimé… Oh ! qu’il y ait eu cette joie par un regard
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naissent en moi. Cependant que l’autre, trop vite
pour que
j’ai pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et
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is les jeunes filles sont parfois trop émouvantes
pour qu’
on ose les embrasser. — Je tenais sa main, — ho ! qui l’a retirée des
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s vignes, à peine détachée du flanc de la colline
pour que
les vents ne l’emportent pas, un beau nid de poète : car demeurer ici
60
couent leurs cheveux et tendent les bras en riant
pour qu’
on les relève. Elles : des Vénitiennes aux yeux de plaine, comme les a
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vante Bettina, rêvé sans doute assez profondément
pour qu’
aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne soit pas seulement un
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Étranger. On a laissé sa photo dans ma chambre, «
pour que
vous ayez une compagnie ! », dit sa mère, avec un clin d’œil. C’est u
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ma chambre ; aussi, une ancienne fatigue à guérir
pour qu’
on me laisse errer dans la campagne. La petite ville au crépuscule, co
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e a rapidement noué son collier à mon poignet : «
pour que
je rêve d’elle ». Son sérieux enfantin devant la vie. « Es ist doch S
65
terais ici volontiers. » Il a fallu le prix Nobel
pour qu’
on s’aperçût un beau jour qu’il était parmi nous, caché dans sa pèleri
66
ubsistent chez nous) et les refermions avec soin,
pour que
les vaches n’aillent point changer de propriétaire. Nous marchions à
67
» elle fut, comme vous le dites, « trop claire »
pour qu’
un esprit tel que le vôtre pût un seul instant s’y tromper : c’est en
68
difficile à localiser et beaucoup trop imprécise
pour que
l’homme, faible créature, puisse s’y « fier » et se passer de recette
69
e Dieu, si souvent contraire à la sienne ?) Prier
pour qu’
il fasse beau demain, ce n’est pas prier, c’est exprimer un vœu, un vœ
70
s mots. Je voudrais simplement en avoir dit assez
pour qu’
il soit inutile d’insister davantage sur ce fait : nos dialectiques hu
71
ligieuse, problème de Dieu. Il n’en faut pas plus
pour que
se lèvent de toutes parts de troublants paradoxes. La Bible nous parl
72
de toute révolution est dans un renoncement. Mais
pour que
l’acte soit réel, encore faut-il une doctrine et des institutions qui
73
in de compte — des abstractions. Et je le répète,
pour que
ces ismes aient, à nos yeux, un destin, il faut que nous ayons pris l
74
du, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue
pour que
nous la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les
75
r, on le tue dans des conditions trop déprimantes
pour qu’
il puisse songer même à résister. C’est ainsi une suspension du jugeme
76
nt un certain nombre de faits assez bouleversants
pour qu’
on passe sur les interprétations personnelles que nous en propose l’au
77
confusion inconsciente ou voulue, mais trop grave
pour que
nous ne la dénoncions point. Du chapitre sur l’Éducation, je retiens
78
te action particulière. (Ainsi rêve l’idéalisme.)
Pour qu’
il y ait une réalité, pour qu’il y ait quelque chose de concret, il fa
79
rêve l’idéalisme.) Pour qu’il y ait une réalité,
pour qu’
il y ait quelque chose de concret, il faut une mise en présence certif
80
sur le territoire ennemi. Je fais de la politique
pour qu’
on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comme moi qui
81
a politique pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt
pour qu’
un jour des hommes comme moi qui n’ont le goût ni des habiletés ni des
82
st trop exceptionnelle — sinon même scandaleuse —
pour qu’
on puisse négliger les arguments « humains ». Comment veut-on que le c
83
n de compte — des abstractions. Et, je le répète,
pour que
ces ismes aient, à nos yeux, un destin, il faut que nous ayons pris l
84
e Dieu, si souvent contraire à la sienne ?) Prier
pour qu’
il fasse beau demain, ce n’est pas prier, c’est exprimer un vœu, un vœ
85
t, hélas ! que les chrétiens l’aient bien oublié,
pour qu’
ils admirent avec nostalgie l’enthousiasme soulevé par la construction
86
idéal » que nous avons à lutter maintenant, mais
pour que
les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux q
87
toutes les conditions théoriques prévues par Marx
pour qu’
une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chef
88
du, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue
pour que
nous la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les
89
pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
pour qu’
il s’agisse encore, pour elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spi
90
sur le territoire ennemi. Je fais de la politique
pour qu’
on n’en fasse plus, ou plutôt pour qu’un jour des hommes comme moi qui
91
a politique pour qu’on n’en fasse plus, ou plutôt
pour qu’
un jour des hommes comme moi qui n’ont le goût ni des habiletés ni des
92
st trop exceptionnelle — sinon même scandaleuse —
pour qu’
on puisse négliger les arguments « humains ». Comment veut-on que le c
93
n de compte — des abstractions. Et, je le répète,
pour que
ces ismes aient, à nos yeux, un destin, il faut que nous ayons pris l
94
Dieu, si souvent contraire à la sienne ?) Prier
pour qu’
il fasse beau demain, ce n’est pas prier, c’est exprimer un vœu, un vœ
95
t, hélas ! que les chrétiens l’aient bien oublié,
pour qu’
ils admirent avec nostalgie l’enthousiasme soulevé par la construction
96
idéal » que nous avons à lutter maintenant, mais
pour que
les hommes vivent et demeurent des hommes. Il y a deux camps : ceux
97
toutes les conditions théoriques prévues par Marx
pour qu’
une révolution éclate. Il ne se passe rien. Parce qu’on manque de chef
98
du, d’homme en soi, d’homme type, est trop connue
pour que
nous la reprenions ici. On sait comment cette notion a passé dans les
99
pensantes ont trop vanté la primauté du spirituel
pour qu’
il s’agisse encore, chez elles, d’un spirituel vraiment vivant. Le spi
100
agement dont tout le monde abuse aujourd’hui81. ⁂
Pour qu’
une pensée s’engage dans le réel, il ne faut pas ni ne saurait suffire
101
ent soit remis à son équipe d’éducateurs, et ceci
pour qu’
elle s’institue en véritable « caste dirigeante ». Or il est clair que
102
écrit du reste). Il laisse deviner trop de choses
pour qu’
on lui pardonne de ne pas insister ; de ne pas réaliser plus carrément
103
ui qui a été annoncé aux prophètes et aux apôtres
pour qu’
ils en témoignent ensuite, — autre est le temps de ce témoignage, le t
104
e morale qui, trop profondément ancrée en l’homme
pour qu’
elle disparaisse par une simple incantation de mots d’ordre, détermine
105
; à gauche une peur du fascisme assez forte déjà
pour que
la masse accepte l’idée d’une dictature… « antifasciste ». Tout cela
106
fait peindre ces planchers, des années plus tard,
pour que
vous n’ayez plus jamais à les frotter. Après le plancher vous brossez
107
ant de parler il faut savoir le sens des mots. Et
pour que
les mots aient un sens, un sens commun, et entendu de tous, il faut q
108
raire poser à côté d’un rouge vif un vert violent
pour que
l’ensemble « chante ». Lui. — Belle composition esthétique ! Je vous
109
e manque certainement d’« onction ». Est-ce assez
pour qu’
on l’écarte ? Ne se pose-t-elle jamais aux catholiques ? Pourtant, je
110
parlé, il a suffi de quelques années de ce régime
pour qu’
ils se vissent acculés soit à la faillite, soit à se vendre aux Messag
111
n mythe ? Il a fallu les ténèbres du xixe siècle
pour que
l’on prît ce mot pour synonyme de mensonge, qui n’est qu’un sens déri
112
ne révolution, non d’une émeute dans les lettres.
Pour qu’
une école se crée, il faut qu’une base commune existe, qui n’existe pl
113
car l’étymologie est trop loin d’être une science
pour que
l’adoption même d’une « origine » soit autre chose qu’un choix délibé
114
ur d’être évidente, et il n’en faut pas davantage
pour qu’
on la néglige aujourd’hui. Toute l’ambition de cet ouvrage n’est-elle
115
atérialisme n’a pas besoin de se dire dialectique
pour qu’
apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cet
116
t-être trop souvent, mais ce n’est pas une raison
pour que
ce soit un mensonge », écrivait Nietzsche dans Aurore. 57. Je ne vis
117
, que cette mesure existe, qu’elle a un sens. Or,
pour qu’
une chose, ou une action ou une réalité quelconque possède un sens, il
118
lut de l’Occident, ou comme disent les marxistes,
pour que
l’histoire dure, — après tout ce n’est pas cela qui nous importe — ma
119
nous importe — mais pour le salut de la pensée et
pour que
l’homme reste humain, ou le devienne. Certes, quand nous parlons d’un
120
es gens ne sauve personne et en dit beaucoup trop
pour que
les poètes mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prenne
121
atrices de la valeur d’application des mots. Mais
pour qu’
une telle œuvre ne tourne pas à l’avantage exclusif des clercs proléta
122
imple et aussi tangible ? Songeons qu’il a fallu,
pour que
ces signes apparaissent, un immense appel de l’esprit, une constructi
123
et les mille petites souffrances de la souffrance
pour qu’
une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivion
124
ur d’être évidente, et il n’en faut pas davantage
pour qu’
on la néglige aujourd’hui. Toute l’ambition de cet ouvrage n’est-elle
125
atérialisme n’a pas besoin de se dire dialectique
pour qu’
apparaisse l’ironie qui le tourmente sans espoir, ironie triste de cet
126
t-être trop souvent, mais ce n’est pas une raison
pour que
ce soit un mensonge », écrivait Nietzsche dans Aurore. 59. Je ne vi
127
, que cette mesure existe, qu’elle a un sens. Or,
pour qu’
une chose, ou une action ou une réalité quelconque possède un sens, il
128
lut de l’Occident, ou comme disent les marxistes,
pour que
l’histoire dure, — après tout ce n’est pas cela qui nous importe — ma
129
nous importe — mais pour le salut de la pensée et
pour que
l’homme reste humain, ou le devienne. Certes, quand nous parlons d’un
130
es gens ne sauve personne et en dit beaucoup trop
pour que
les poètes mêmes la prennent au sérieux. C’est pourquoi ils la prenne
131
atrices de la valeur d’application des mots. Mais
pour qu’
une telle œuvre ne tourne pas à l’avantage exclusif des clercs proléta
132
ussi simple et tangible ? Songeons qu’il a fallu,
pour que
ces signes apparaissent, un immense appel de l’esprit, une constructi
133
et les mille petites souffrances de la souffrance
pour qu’
une idée devienne ce mythe qui vive en nous et dans lequel nous vivion
134
s de tous nos amis, frontistes ou non frontistes,
pour qu’
ils comprennent l’intérêt exceptionnel que présente la formation des c
135
exceptionnel que présente la formation des clubs,
pour qu’
ils y collaborent activement, pour que dans leur localité, si éloignée
136
des clubs, pour qu’ils y collaborent activement,
pour que
dans leur localité, si éloignée, si peu importante soit-elle, le club
137
t économiques de cette évolution sont trop connus
pour que
nous ayons à les rappeler ici. Notons simplement que la lutte de Colb
138
es plus grands de nos écrivains ont beaucoup fait
pour qu’
il se perde en se « distinguant » volontairement des préoccupations, j
139
ux du monde est assez héroïque, dans notre monde,
pour qu’
il soit vain de chercher mieux. 12 janvier 1935 Ces cochons-là ! — Si
140
ont assez rares, et chez Luther assez flagrantes,
pour qu’
un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout de même attiré et subjugué
141
are, et pour beaucoup trop difficile à concevoir,
pour qu’
on puisse écarter cette objection par un simple rappel de l’ordre dans
142
nt à vrai dire les suites sont assez pittoresques
pour qu’
un « poète » — au sens banal du terme — préfère en ignorer la cause ?
143
ont assez rares, et chez Luther assez flagrantes,
pour qu’
un lecteur qui refuse l’essentiel — c’est-à-dire la foi de Luther — so
144
qui est sienne, n’aura plus qu’à fermer les yeux
pour que
s’ouvrent les portes du merveilleux. » Phrase étonnante à la fois par
145
aime avoir un député instruit. Mais ce n’est pas
pour qu’
il dise des choses intelligentes, ou nouvelles. C’est surtout parce qu
146
t l’auditoire du temple est décuplé : cela suffit
pour qu’
on maintienne le poste… J’essaie de me représenter l’existence quotidi
147
ces d’humour, comme pour purifier l’émotion. Mais
pour qu’
une telle phrase soit dite, il faut des âmes fortement tendues. Et pou
148
soit dite, il faut des âmes fortement tendues. Et
pour que
cette même phrase soit aussitôt mise en pratique par le héros, sans n
149
s doucement tyranniques, tout cela semble disposé
pour que
se nouent les drames complexes dont s’est nourri depuis cent ans le g
150
vie politique.) Il est clair, et on le dit assez
pour que
je n’aie pas à insister, que l’armée d’un petit pays neutre est très
151
t bon d’engager la raison dans la vie : non point
pour qu’
elle y reçoive des outrages, mais pour qu’elle-même en fasse subir de
152
n point pour qu’elle y reçoive des outrages, mais
pour qu’
elle-même en fasse subir de salutaires à une vie qui en a grand besoin
153
ce niveau où le langage est suffisamment habituel
pour que
les petites déformations qu’il subit dans un groupe donné deviennent
154
peut-être suffit-il de changer le cadre matériel
pour que
le contenu se transforme ? N’a-t-on pas démontré déjà que la culture,
155
» ou « étatistes » de la révolution matérialiste.
Pour qu’
une telle pesanteur ne gagne pas sans cesse sur les élans révolutionna
156
aime avoir un député instruit. Mais ce n’est pas
pour qu’
il dise des choses intelligentes, ou nouvelles. C’est surtout parce qu
157
t l’auditoire du temple est décuplé : cela suffit
pour qu’
on maintienne le poste… J’essaie de me représenter l’existence quotidi
158
mblable » même ; car enfin il n’y a pas de raison
pour que
les habitants de cette ville soient sensiblement plus laids que ceux
159
spèce d’affolement. Il n’a pas fallu deux minutes
pour qu’
ils arrivent de tous côtés, comme par hasard, à la fameuse planche de
160
ux du monde est assez héroïque aux yeux du monde,
pour qu’
il soit vain de chercher mieux. 20 décembre 1934 « Ô pays sans m